Under the water

Hélène, Mathilde Helpern

Le teint pâle et l’âme noire, l’horizon grisonnant...

Qui suis-je ? ▲ Nom : Helpern ▲ Prénom : Hélène, Mathilde ▲ Âge ━ Date de naissance : 20 ans, 11/11/2018 ▲ Sexe : Y'a écrit madame sur mon état civile et je me considère comme tel, mais j'ai un p'tit soldat entre les jambes. ▲ Pays d'origine : Belgique ▲ Orientation sexuelle : Lesbienne
Super-pouvoirs ? Surcôté, je mute moi ! Nom de la mutation : Hyper Phase Description de la mutation : Permet de matérialiser & dématérialiser son corps. Rang I : Parfois, plutôt que de me cogner le petit orteil contre un mur, mon pieds traverse pour que je n’ai pas mal. Rang II : Je suis capable de passer un membre à travers la matière de façon à récupérer un objet derrière. Rang III : Pendant un très bref instant, je peux dématérialiser et rematérialiser mon corps pour éviter quelque chose de dangereux comme une balle ou un coup de matraque. Je peux aussi passer entièrement à travers certains murs, du moment qu’ils ne sont pas trop épais. En général, cependant, j’ai une horrible migraine après. Rang IV : Je peux rester quelques secondes en Hyper Phase, du coup j’ai le temps de traverser quelques pièces sans faire le moindre bruit et sans ouvrir la moindre porte pour semer le doute chez mes poursuivants éventuels. Mes migraines s’estompent un peu, sauf quand je joue avec les limites de mes pouvoirs. Rang V : Je contrôle mieux mon mutagène. Je peux rester pratiquement une minute entière en hyper phase sans contrecoup, cependant, si je force de trop, les migraines provoquées s’intensifient et deviennent des malaises.
Jolie petite histoire... « Alors, euh… On va pouvoir commencer l’interview, mais… Qu’est-ce que vous faites exactement ? » Un silence de quelques instants prends part dans la loge. Lentement j’émerge de la salle de bain, mes pupilles encore légèrement rouges et dilatées des jeux de lumière de la scène précédente. Brosse à dents nichée entre les lèvres, j’hausse les épaules en finissant ce que j’étais en train de faire un lâchant un vague “ok”, le temps d’aller me rincer la bouche et m’asseoir. « Eeeet… Ca tourne. Alors, vous êtes Hélène Helpern, compositrice, arrangeuse, guitariste, claviériste, chanteuse et leader du célèbre groupe Magdalena’s Grave, dont votre second album s’est fait une place dans le top dix des ventes rock et metal pendant presque deux mois, la question que nous nous posons tous… C’est… D’où venez vous ? D’où vous vient une telle inspiration a à peine 20 ans ? » « Oulah. Eumh… J’ai grandis en Belgique, dans un foyer d’accueil. Mon père a eu quelques problèmes et c’est tiré pas longtemps après ma naissance et ma mère pouvait pas assumer un gosse seule, j’ai donc été placée jusqu’à mes… Euh… 10 ans, 11 ans, un truc comme ça. C’est une de mes tentes, Adeline, qui m’a sorti de cette galère. Mais bon, j’étais un peu ravagée [Hélène rit, vaguement], je parlais peu, j’avais déjà retaper deux fois, je fumais pas mal… ‘fin, j’vous épargne les détails, mais c’était un bon bordel. Belgo-’ricaine, elle joue dans l’orchestre du conservatoire royal de bruxelles. Du coup elle a essayé de me canaliser avec la musique. Ca a assez bien marché, si bien que j’ai vite été retirée des classes classiques pour rentrer à mes… 12 piges, un truc comme ça, dans un collège à horaires aménagés. J’ai fais… Beaucoup, beaucoup de musique, rencontré beaucoup de personnes, me suis fais beaucoup de contacts. J’étais en retard, mais tous mes profs me disaient que j’avais “un truc à moi” et que je devais explorer mes propres voies. Enfin, sauf quelques cons qui se reconnaîtront. Mais bon, c’est le passé. Du coup… Je dis beaucoup du coup, non ? Désolée, j’suis un peu crevée. Enfin, ensuite, j’ai monté mon groupe, à l’époque on s’appelait The Sleepy Hollow, et puis après, j’ai grandis et arrêter d’écrire du black metal [un rire partagé], j’avais je crois… T’sais, je sais pas comment expliquer. J’ai pas l’âme d’un leader, je suis mauvaise en langues et tout, en général, je dois écrire les paroles avec Chris, notre batteur, il m’aide à être carrée sur les traductions de mes idées et tout. On m’y a un peu forcé parce que j’étais la seule à composer autant de trucs qui ressemblait pas à toute la merde qui se vend à droite à gauche, donc j’ai pris la direction artistique du groupe, et c’est là que j’ai décidé du nom, Magdalena’s Grave. » « Pourquoi ce nom ? Il y a pas mal d’hypothèses à ce sujet, certains disent que ça serait le prénom d’une ex’, ou quelque chose comme ça, on dit que vous êtes lesbienne. » « [Rire aux éclats] Ouaaah nan gros, tellement à côté de la plaque ! Nan nan, pas du tout. Enfin, si, je suis lesbienne, mais rien à voir, Magdalena c’est l’nom de ma daronne. Enfin c’était. » « Une sorte de… Vengeance, par rapport à votre abandon ? » « T’y est pas. Elle est morte peu de temps après ma naissance. Petite, je rageais d’avoir été abandonné. Ma tante, Adeline, c’est du côté de mon père, j’en ai chier à trouver de la famille de son côté, franchement, heureusement que j’avais de bons contacts. Et du coup j’ai pu rencontrer mon grand-père, qui avait tout juste de quoi me payer un café dégueulasse de la pire sous marque possible dans un truc qui ressemblait plus à de l’eau trouble - c’est pour dire ça m’avait marqué, c’était dégueulasse -, mais s’tu veux, mon père avait des soucis avec des types louches après avoir fait un emprunt un peu dégueulasse, le genre de merde que tu fais quand t’es au bord du gouffre, pour essayer d’assurer avec ma mère qui était malade comme pas possible pendant la grossesse, lui payer des médicaments tout ça. Mais du coup ouais, elle m’a abandonné parce qu’elle avait plus une thune à cause de mon vieux qui s’est cassé, incapable de payer ses dettes et elle, m’a posé en foyer parce qu’elle savait qu’elle en avait plus pour longtemps, que les créanciers pouvaient lui tomber dessus et donc sur moi, et qu’elle avait pas un rond. Ca m’a pas mal touché d’apprendre ça alors que toute mon enfance et pendant la première partie de mon adolescence j’étais persuadée qu’elle m’avait abandonné par flemme de s’occuper de moi. Du coup mon grand père m’a montré l’urne, ils avaient pas eu assez de thunes pour lui payer l’enterrement. Et c’est ça, Magdalena’s Grave. Le chant des hurlements de douleurs silencieux, que personne ne perçoit, ce moment de ta vie où tu crie “à l’aide”, mais que rien vient et que tu t’effaces petit à petit jusqu’à devenir invisible et mourir dans la solitude. Magdalena’s Grave, c’est l’histoire de ma mère et la mienne. Mais pas que. On s’est mis d’accord avec le groupe, même si ça nous forçait à jouer dans des bars miteux et bouffer des pâtes plus longtemps, vu comment toutes ces révélations ont affecté mes compositions, la première chose qu’on a fait avec nos recettes, c’est payer une tombe digne de ce nom à cette dame. Du coup… Ouais, c’est un peu… L’histoire de ma mère, la mienne et celle du groupe aussi, par extension. J’avoue c’était un peu radin de ma part, Jules à toujours été un peu bouboule et quand on est passé semi-pro, on pouvait plus bosser à côté, on avait plus les bourses, c’était tellement la merde, il était à deux doigts de craquer, mais il a tenu bon le con. » « Une histoire touchante… Je pense que certaines des paroles de vos chansons vont prendre un tout nouveau sens après cette interview ! C’est quoi la suite, pour vous ? » « La suite ? Franchement, caviar, coke, toute cette merde, c’est pas pour nous. On fait pas partis de ce genre de connards qui peuvent rouler sur l’or avec un gros 4x4 en écrasant les gens en dessous. Au final ce qu’on touche, on l’utilise juste histoire… T’sais, de pas être trop crevé avec les transports, OP pour jouer, composer, tout ça. Tout le reste, on le refile à des associations. J’en ai notamment fondée une pour soutenir l’animation et la culture dans les orphelinats, développer des ateliers artistiques, tout ça… [Regarde sa montre] oh putain ! Déjà ! Merde, j’suis désolée de te couper comme ça, mais il va falloir que je bouge, mon avion part dans une heure et demi. » Après un échange cordial, je serrais la main du jeune journaliste en traçant rapidement ma route dans les couloirs pour gagner le parking souterrain de la grande salle dans laquelle nous venions de jouer. J’étais la dernière à partir, mais mon manager m’a dit que cette interview était importante et qu’une voiture m'attendait. Effectivement, une berline noire aux vitres teintées. Soupirant, j’allais m’asseoir à l’arrière en lâchant un cordial “bonsoir” au chauffeur, plaçant mon regard vers la vitre ensuite en plongeant mes écouteurs dans mes oreilles pour m’endormir, la fatigue me rattrapant. Mon réveil ne fut pas celui attendu. Ma tête était lourde, extrêmement lourde. J’étais dans une… Pièce, pleine de lumière, une perfusion dans le bras. Je sentais en moi quelque chose de différent, de changer. J’ai eu un accident ? Tentant de lever les doigts, je remarquais que j’étais attachée, clignant brusquement des yeux. C’est quoi ce bordel ? Bon… Mes mains sont toujours là… Mes pieds aussi… En me raclant la gorge, je remarque que je peux toujours parler, je sens toujours mes cheveux, j’y vois clair… Je suis entière. C’est déjà un soulagement, maintenant la question… C’est… Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?

Salut, ça va ?

Hey, t'as un petit pseudo à nous donner ?
Etoile Sauvage. C'est beau tavu ? <3

Eventuellement tu peux nous donner ton âge si tu veux...
Ptdr j'ai 19 ans

On adore savoir plein de trucs sur les nouveaux, c'est quoi tes hobbies ?
Je suis musicienne professionnelle, animatrice BAFA (pré-ado/ado, tu connais les bails), étudiante en droit, mais aussi du coup... Bah... Rôliste (lol on aurait pas dis comme ça, hein ?), amatrice de création en tout genre. Sinon j'aime bien la slackline, l'escalade et courir.

Oh, d'ailleurs, premier compte, ou second/troisième ?
Après 0 c'est 1, c'est ça ? C'est le premier, du coup !

Ah, sinon, tu pense quoi du forum ?
Franchement c'est pas pour me faire mousser, mais c bo kan meme.

Allez, j'te laisse tranquille, plein de bisous, bon courage pour la rédaction de ta fiche.
<3

Voila, j'ai fini de me torturer à lire ta prez, c'est bon circule détenu, détenue? Détestable engeance avec un sexe chelou et un corps en vrac n°52152